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Collection Automne 2018 : #womenatwork

22.10.2018

Près d’un an après la sortie de la collection « La Nouvelle Parisienne », cette collection se présente à l’automne, période d’adieu progressif de l’été, du vert, du soleil, mais aussi rentrée des classes et point de départ d’une nouvelle année de mode et création.

Dans ce contexte, suite à un an de rencontres et d’échanges avec nos premiers clients et partenaires, à comprendre les besoins, à repenser l’identité de la marque et à imaginer la suite du parcours créatif, cette collection d’automne 2018 sonne comme un des fondements élémentaires de l’univers proposé par Sinaï Yaba.

Un thème symbolique


« C’est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle ; c’est le travail qui peut seul lui garantir une liberté concrète. » écrivait Simone de Beauvoir dans le célèbre Deuxième sexe. #Womenatwork est un thème hommage à l’émancipation de la femme et de son indépendance financière permettant une prise en main de sa vie et de ses choix.

Ici comme ailleurs, le vêtement est souvent l’illustration de bouleversements sociétaux. En Europe occidentale d’après-guerre, l’accès au travail donne droit notamment à de nouvelles silhouettes, parfois empruntées au vestiaire masculin (ensemble tailleur pantalon de Saint-Laurent, trench de Burberry, blazers divers et variés), parfois résultats de classiques féminins exacerbées pour affirmer une maîtrise (carrures amplifiées, jupe crayon armure).

Le style


Place aux tailles hautes, ceintures drapées, basques aux hanches, empiècement façon pagne noué, aux épaulettes !

La silhouette Sinaï Yaba se veut le croisement entre l’élégance sans effort à la française et la sophistication et la féminité appuyées dans les cultures africaines sub-sahariennes. La femme Sinaï Yaba dans cette collection fait jouer sa polyvalence en passant de l’uni (marine, rouge) à l’imprimé (wax), entre le strict tailleur qui a la fantaisie d’un pantalon asymétrique et la combinaison effortless à pattes d’éléphant tronquées. Dans tous les cas, les pièces se veulent intemporelles, élégantes, portables partout et par toutes.

Du jaune mordoré, des rouges, des bleus, du brun, quelques touches de bleu turquoise pour un camaïeu automnal gai malgré les feuilles qui roussissent.

Le choix de l’imprimé : le wax


Si dans la capsule « La Nouvelle Parisienne » plusieurs types de tissus rappelant les esthétiques africains étaient mis en avant, le choix s’est porté ici uniquement sur le fameux tissu wax. Tissu d’origine indonésienne, introduit après revisite par les colons Hollandais aux soldats ghanéen avant d’être adopté par l’ensemble des Africains, au point de malheureusement parfois faire écran aux autres tissus traditionnels et locaux, le tissu wax séduit par sa composition (100% coton, imprimé sur une ou deux faces pour une durabilité accrue) la pluralité des imprimés, infinie, sa facilité d’approvisionnement.

Pour cette collection, afin de retracer le parcours de ce tissu, nous avons sourcé dans tissus imprimés en Côte d’Ivoire, en Hollande et en Asie. En dehors de la couleur, la qualité de l’impression a également pesé sur le choix, avec des tests en machine.

Ainsi l’histoire de ce tissu tri-continent renaît à travers notre collection.

Le truc en plus :la soie impression wax


La soie imprimée de motifs wax fait son entrée parmi les matières utilisées par la marque. Combinant l’imprimé tissu wax et la fluide et la douceur que ne possède pas le coton, c’est la matière première parfaite pour vous proposer des pantalons conforts et des robes virevoltantes.

Alors, qu’en pensez-vous de cette collection ? Vos avis nous intéressent 🙂 !